Dans un monde où les risques sont croissants, protéger ses salariés, son patrimoine et son activité revêt un caractère crucial. Les entreprises se voient contraintes d’améliorer leur couverture pour répondre aux risques liés à leur secteur professionnel, aux obligations imposées par leur Conseil d’administration ou leurs partenaires ou, encore, pour anticiper les nouveaux risques. Et si cette injonction de toujours plus et (surtout) mieux s’assurer devenait une opportunité ?
Face à un environnement économique, social et réglementaire en évolution constante, le marché de l’assurance a dû s’adapter et proposer de nouvelles couvertures. Par exemple, l’assurance cyber a été créée pour couvrir les dommages liés à une intrusion sur le réseau, le vol ou le blocage de données. Il existe aujourd’hui une multitude d’assurances non obligatoires. Identifier celles qui seront nécessaires et adaptées à votre entreprise suppose de bien connaitre ses risques et de savoir les prévenir avant de les assurer. « Chaque dirigeant doit avoir à l’esprit 3 questions : quels sont les risques liés à mon activité ? Quelles sont les mesures de prévention à mettre en place ? Comment utiliser l’outil assurantiel ? Dois-je transférer tout ou partie du risque auprès d’un assureur ? », explique Etienne Verret, Responsable Clients et expert en risques spéciaux chez Qualibroker-Swiss Risk & Care. Et d’ajouter : « la mise en place d’une police d’assurance n’est pas systématique. Le rôle de la prévention est essentiel dans le pilotage de son portefeuille d’assurance. Cela peut passer par l’amélioration de la sécurité incendie avec l’installation de sprinklers et d’extincteurs, par la mise en place d’un plan de continuité, etc. » Il faut également se poser la question de l’acceptation du risque. Il peut en effet s’avérer plus économique de ne pas s’assurer si le risque est limité par exemple. En revanche, si les mesures et le coût des actions de prévention sont disproportionnés par rapport au risque, celui-ci pourra être transféré c’est-à-dire assuré. Ce travail d’appréhension et d’évaluation de vos besoins est réalisé par le courtier en assurance. Ce dernier organise une mise en concurrence des assureurs, vous guide dans le choix des couvertures, des montants de garantie et des franchises ainsi que dans le suivi de votre portefeuille d’assurance. Il doit être adapté en continu à l’évolution de l’entreprise, ses nouvelles activités, ses nouveaux marchés, ses acquisitions ou investissements, etc. « Grâce à sa connaissance approfondie du marché, le courtier est en mesure de vous fournir des conseils avisés tout au long de la vie de votre contrat… Sa devise est simple : trouver, pour vous, la meilleure solution au meilleur rapport couverture/prime » rappelle Sabino Cella, Responsable Clients Chez Qualibroker-Swiss Risk & Care.
La gestion active de son portefeuille d’assurances offre trois avantages principaux. Premièrement, elle permet de garantir la pérennité de l’entreprise. Le fait de disposer de couvertures adaptées à ses risques protège le bilan de la société… et assure ainsi sa survie. Deuxièmement, ce pilotage contribue à une meilleure maitrise du budget de l’entreprise. Les risques sont financés grâce aux primes, ces dernières évoluant peu si les sinistres et l’effectif restent constants. Enfin, en réduisant au maximum l’impact des risques, un portefeuille d’assurances performant permet d’éviter les besoins en trésorerie et donc de sécuriser un plan d’investissements sur le long terme. Toutes les ressources restent allouées au fonctionnement et au développement de l’activité. Cette gestion « intelligente » optimise également les ressources humaines. Ainsi, une assurance Perte de gain maladie donne la possibilité de financer le remplacement des employés absents tout en leur garantissant une prolongation de l’indemnisation légale. La gestion des incapacités de travail est alors externalisée à l’assureur et donc permet un gain de temps en interne. À terme, l’entreprise gagne en attractivité.
Opter pour certaines couvertures d’assurance permet de créer de l’attractivité auprès des candidats à l’embauche, de fidéliser les employés et de réduire le taux d’absentéisme. Plusieurs possibilités s’offrent à l’entreprise telles que l’assurance accident complémentaire (LAAC), le versement d’indemnités journalières en cas de maladie (lorsque ce n’est pas déjà imposé par une convention collective), la mise en place d’un plan de prévoyance professionnelle amélioré pour l’ensemble du personnel ou les managers, ou encore la participation supplémentaire de l’employeur aux cotisations.
Toutes ces couvertures d’assurance qui vont au-delà des obligations légales doivent être valorisées auprès des collaborateurs, actuels et futurs, au même titre que les autres avantages sociaux octroyés par l’employeur. Le pilotage des assurances est un des éléments constitutifs de la politique de « benefits » de l’entreprise.
Intéressé.e par des services de courtage en assurances ?
Le monde évolue : il est de plus en plus virtuel et de nouveaux métiers naissent tous les jours. Avec la digitalisation croissante, de nouveaux risques apparaissent. Les législations se sont sensiblement durcies en matière de protection des données obligeant les entreprises à mieux prendre en compte la détention d’informations sensibles ou concernant la sphère privée des collaborateurs. Aussi, les assurances se sont adaptées et ont étoffé leurs offres. Autre constat : l’assurance est devenu un enjeu RH. En effet, les collaborateurs sont désormais très attentifs aux prestations sociales proposées par les employeurs. Ces derniers doivent donc intégrer le volet « assurance et prévoyance » dans leur programme d’avantages sociaux.
Les entreprises sont aujourd’hui obligées de définir une véritable politique de risques. Le courtier peut les aider à établir une cartographie de leurs risques et à déterminer ce qui est assurable et non assurable. Sur les risques non assurables, plusieurs alternatives existent. Soit l’entreprise n’accepte pas le risque et décide d’abandonner l’activité. Soit elle l’accepte et 3 solutions s’offrent à elle : le provisionnement en interne ce qui revient à s’auto assurer, la création de sa propre captive d’assurance et, enfin, la mise en place d’une mutualisation des risques avec d’autres entreprises de son secteur via son organisation faitière.
Pour les assureurs comme pour les courtiers, la digitalisation est le défi à relever. Elle correspond α une demande croissante de nos clients. Une plateforme a été créée qui permet α l’ensemble des acteurs de notre secteur professionnel de centraliser et de transmettre les informations tout en respectant la LPD et la RGPD. C’est un gain en temps et en efficacité. Chez Qualibroker-Swiss Risk & Care, nous investissons fortement dans le développement et l’amélioration de nos outils IT tant pour mieux répondre α la demande de nouveaux services que pour maintenir notre conformité avec les plus hauts standards de sécurité internationaux. C’est ce qui fait notre différence sur le marché du courtage.
Ce dossier est paru dans Insurance Inside n°23 - septembre 2021.
Yvan Roux est Directeur de l’Unité d’affaires Entreprises chez Qualibroker-Swiss Risk & Care, Yvan Roux bénéficie de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine des assurances, de la prévoyance et des services RH au sein de compagnies d’assurance et de notre groupe. A ce titre, il a la responsabilité de l’ensemble des services dédiés à la clientèle Corporate.
En tant que courtier en assurances toutes branches, nous proposons aux entreprises, quelle que soit leur taille, une couverture complète de leurs risques, et ce, au meilleur rapport couverture/risque.
Des couvertures pour limiter les pertes financières en cas de sinistre et reprendre rapidement votre activité.
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