Face à la multitude d’offres qui émanent des caisses de pension, l’obligation légale d’affiler les employés à une institution de prévoyance relève du challenge pour tout employeur. Courtier indépendant, Qualibroker-Swiss Risk & Care vous guide dans le monde complexe de la prévoyance professionnelle.
Le système de prévoyance suisse repose sur 3 piliers :
Le 2ème pilier a pour objectif de permettre aux personnes âgées, aux survivants et aux invalides de conserver, dans une large mesure, leur niveau de vie antérieur. Il intervient en complément du 1er pilier (AVS ou AI). L’addition des deux rentes doit permettre d’atteindre environ 60% du dernier salaire.
Entrée en vigueur en 1985, la Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité (LPP) stipule que « tout employeur occupant des salariés soumis à l’assurance obligatoire doit être affilié à une institution de prévoyance […] » (LPP, art. 11.1). La loi définit les prestations minimales en faveur des assurés et permet d’opter pour des solutions plus généreuses. On parle alors de prestations surobligatoires. Contrairement à AVS et à la LAA dont les cotisations et le financement sont fixés par la loi, la LPP laisse une grande liberté de choix à l’employeur.
Selon les statistiques des caisses de pensions 2014-2018 de l’Office fédéral de la statistique, 1562 institutions de prévoyance sont actives en Suisse. Bien que leur nombre diminue chaque année, l’employeur doit effectuer des choix complexes et déterminants.
« En général, l’employeur doit décider s’il veut adhérer à une fondation collective, à une caisse commune d’une association sectorielle ou conserver sa propre fondation, analyse Jean-François André, Directeur Courtage LPP de Qualibroker-Swiss Risk & Care. Une fois ce premier choix fait, il peut s’orienter vers trois types d’institutions de prévoyance en fonction de l’acteur qui supporte les risques : la fondation elle-même (fondation autonome), l’assurance (fondation avec réassurance complète), la fondation et l’assurance (fondation semi-autonome). Les primes et les prestations vont essentiellement déterminer ce nouveau choix. Pour finir, l’employeur détermine son ou ses plans de prévoyance, véritable reflet de sa politique sociale. »
La Commission de prévoyance, composée paritairement de représentants de l’employeur et des employés, entérine les choix.
Face aux nombreuses solutions offertes par le monde de la prévoyance professionnelle, nous avons à cœur de vous guider en toute indépendance.
« Notre connaissance du marché nous permet de trouver la solution idéale répondant à votre positionnement social, à vos exigences de coûts et de prestations, explique Jean-François André.
Lorsque des économies conséquentes peuvent être réalisées, elles sont souvent réinvesties dans un plan de prévoyance améliorant les prestations. Ce geste social en faveur des employés permet de pousser l’épargne pour compenser la baisse du taux de conversion. »
Pour consolider la prévoyance des assurés, il est également possible de mettre en place des plans à choix pour les employés souhaitant augmenter leurs contributions personnelles, sans ajout financier de l’employeur. « Donner cette possibilité démontre la volonté de l’employeur d’améliorer les avantages sociaux. Son image en ressort renforcée », estime Jean-François André.
En plus de vous guider dans le choix de l’institution et des plans de prévoyance, Qualibroker-Swiss Risk & Care vous accompagne au quotidien dans la gestion courante de votre contrat : traitement des entrées et des mutations, informations aux employés, coordination avec l’équipe RH et le prestataire Payroll, accompagnement lors de cas d’absence longue durée, coordination avec les autres assurances sociales, etc. Les experts LPP de Qualibroker-Swiss Risk & Care sont à vos côtés à toutes les étapes pour simplifier votre prise de décision et la gestion de votre prévoyance professionnelle.
Voici les éléments principaux à passer en revue lors du choix de la caisse de pension :
Face aux évolutions démographique et économique de notre société qui concourent à la baisse des rendements, la nécessité de réformer le système de retraite suisse ne fait aucun doute pour l’ensemble des acteurs. Moins perceptible, une autre tendance risque d’impacter fortement le monde de la prévoyance professionnelle : la prise de conscience écologique. Explications de Jean-François André.
Les caisses de pension sont les plus gros investisseurs suisses. Pour assurer les 4’245’569 personnes actives et les 798’554 retraités, elles gèrent des placements à hauteur de CHF 876 milliards*. Dans notre pratique du courtage en prévoyance professionnelle, nous remarquons que les représentants des employés et des employeurs sont de plus en plus nombreux à questionner leur caisse de pension sur les investissements réalisés. Sont-ils écologiquement responsables ? Il y a un début de réflexe chez nos clients.
Au-delà du fait d’interroger les caisses de pension sur les types d’investissements effectués, nous pouvons proposer à nos clients d’inclure ce critère dans les futurs appels d’offres. Cela peut donner un signal fort aux institutions qui devront s’adapter aux exigences des assurés. Certaines fondations mettent en avant leur choix de ne pas investir dans les énergies fossiles et l’armement, par exemple. Une seule applique « l’impact investing » en Suisse. Cette politique de placements a pour objectif premier d’avoir une influence positive sur l’environnement, la pauvreté ou encore les économies locales. Les résultats financiers sont certes espérés mais non primordiaux dans le choix des investissements.
Sans aller jusqu’à certifier que ce sera le cas, j'estime qu’on peut s’attendre à l’émergence de nouveaux produits socialement et écologiquement favorables et donnant de bonnes perspectives de rendements. A un niveau plus philosophique, la conscience écologique de notre société va impliquer une prise de position : sommes-nous prêts à renoncer à une partie de nos retraites dans l’espoir de vivre dans un monde plus durable ? La suite nous le dira et nous serons à vos côtés.
*Statistiques des caisses de pensions, Principaux résultats 2014-2018, Office fédéral de la statistique
Responsable du courtage en prévoyance professionnelle chez Qualibroker-Swiss Risk & Care, Jean-François André est juriste de formation et titulaire d’un MBA et CFA. Il est actif dans le 2ème pilier depuis 1988 auprès de la direction de compagnies d’assurance, d’institutions de prévoyance et de gérants d’actifs.
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